Queen Anne's Revenge
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 — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH.

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Elizabeth Carter
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— La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. Vide
MessageSujet: — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH.   — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. 80PZAJeu 22 Mar - 16:40

Misérables, Misérables, Misérables ...
Son doigt glissa sur la reliure cabossée d'un ouvrage ancien, unique occupant d'une rangée un peu en hauteur. Elle se hissa sur la pointe de ses pieds, attrapa délicatement le livre et, confiante, lut soigneusement le titre inscrit sur la couverture. ... Son visage se décomposa immédiatement, et elle ne put retenir un soupir de désespoir. Pas le bon. Complètement désabusée, elle remit l'ouvrage à sa place et se laissa péniblement tomber sur le sol. Depuis combien de temps cherchait-elle ce bouquin, déjà ? Elle lança un regard alarmé vers l'imposante horloge murale et hoqueta de surprise : déjà une heure qu'elle traînait ici ! Tout ça pour trouver la foutue œuvre d'un foutu auteur français pour ses foutus cours de français. VDM. Elle nicha son visage entre ses mains et lâcha un râle qu'elle tenta tant bien de mal de camoufler, mais qui n'échappa pas à la "sympathique bibliothécaire".

UN PEU DE ... ! Miss Carter, c'est vous ? Vous n'avez TOUJOURS pas trouvé Les Misérables ?!
Bah ... Non.

Elizabeth ne comprit pas trop ce qui se passa alors. D'un geste brusque, la femme décolla de sa chaise — qui fit alors un magnifique bruit strident qu'elle ne sembla pas entendre — et vint rejoindre la brune dans le rayon consacré aux grands auteurs français. Elle se planta devant une rangée de livres, fit glisser son regard de gauche à droite pendant quelques instants et, après un regard lourd de reproches à l'attention de l'adolescente, s'empara d'un ouvrage et le lança silencieusement contre le torse de la jeune fille. Cette dernière le prit précautionneusement dans ses mains et écarquilla les yeux à la lecture de son entête : "Les Misérables, Victor Hugo". ... Il n'était pas à sa place, c'est ça.

La Mayflower cala le livre sous son bras et, après s'être relevée, se dirigea vers le bureau de la bibliothécaire. Cette dernière lui adressa un air hautain tout en s'emparant de l’œuvre française, dont elle retranscrit la côte sur son vieil ordinateur de service. Elle lui rendit alors sa trouvaille et lui indiqua la sortie en arborant son plus beau sourire. Elle doit être contente de me voir dégager ...

L'adolescente tourna naturellement les talons et fit quelques pas assurés vers l'imposante porte de la bibliothèque. Elle abaissa calmement la poignée, s’apprêta à sortir ... Ou pas. D'un geste mécanique, elle referma brusquement la porte et fit quelques enjambées en arrière, pétrifiée. Pour ... quoi ? Elle tenta tant bien que mal de cacher les tremblements qui parcouraient ses jambes ; sans succès. On allait la prendre pour une folle, ou une patiente atteinte de la Maladie de Parkinson. Ou les deux en même temps.

Derrière la porte se trouvait tout simplement les joyeux membres masculins du club de sport, qui avaient décidé de stationner devant la bibliothèque pour se faire part de leurs derniers exploits sportifs.

Essayez de faire sortir une androphobe dans de telles conditions ...


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Luce A. Specchio
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— La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. Vide
MessageSujet: Re: — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH.   — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. 80PZAJeu 22 Mar - 21:04

— La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. Iouyt10

« L'inquiétude amène la vieillesse avant le temps. »

Luce, actuellement, retournait la bibliothèque.

Car oui, aujourd'hui, elle avait prévu de lire à ses élèves un discours de Reagan pour illustrer les relations entre les États-Unis et la Russie durant la guerre froide. Elle avait donc besoin de trouver un livre où se trouvait ce discours là, et vu que le rayon historique de la bibliothèque était plein à craquer, cela prenait du temps. Elle pesta, reposant le manuscrit qu'elle avait trouvé mais qui ne contenait pas ce qu'elle cherchait. Heureusement que la bibliothécaire ne la voyait pas, elle aurait fait une attaque en la voyant ranger aussi brutalement les livres. Sa patience commençait sérieusement à disparaître et elle se demandait sérieusement si elle finirait par trouver ce qu'elle cherchait Vous pouvez légitimement vous demandez « pourquoi ne pas aller sur internet, dans ce cas ? » . Ça aurait été la première chose qu'elle aurait fait... Si ça avait été possible. En effet, depuis ce matin, le réseau du bâtiment était en panne, parlez d'une plaie. Et vu que notre chèèèère Luce n'avait pas pensé à l'imprimer auparavant où à l'enregistrer sur son ordinateur personnel, et bien elle n'avait pas d'autre choix que de perdre son temps ici.

Elle grommela, marmonnant quelque chose d'inaudible, avant de retourner à ses recherches avec lassitude. Elle descendit de son tabouret (il y a des jours où elle détestait être petite, parce que c'était franchement humiliant de faire uniquement deux têtes de plus que ses élèves) et décida d'aller dans le rayon adjacent. Ses yeux s'apprêtèrent à se tourner sur les ouvrages, mais la voix grinçante de la vieille bibliothécaire la fit se stopper et bouger son regard vers la voix.

Apparemment, une élève se prenait un savon pour être restée trop longtemps. Pas étonnant, cette bibliothèque était aussi bien rangée que sa chambre (et ce n'était PAS un compliment), personne n'aurait pu s'y retrouver, hormis la vieille folle. Elle aurait pu s'en mêler, mais son jmenfoutisme et le simple fait qu'elle devait se dépêcher lui firent oublier cette idée dès qu'elle passa dans son esprit. Ignorant ce qu'il se passait à quelques mètres. Elle réajusta ses cheveux en une queue de cheval (après tout, ils étaient gênants) et attrapa le premier bouquin qu'elle vit. Elle l'ouvrit à l'index et ses yeux parcoururent les nombreuses lignes, jusqu'à ce que la phrase « discours de Ronald Reagan le 8 mai 1983 » qui étira ses lèvres en un sourire satisfait. Elle ferma le livre et se dirigea vers le bureau de l'hystérique, heureuse d'avoir finalement trouvé ce qu'elle voulait.

Tandis que la vieille enregistrait son emprunt, elle observa ce qui se trouvait autour d'elle, et une chose retint son attention ; c'était une jeune fille aux cheveux noirs, portant un bandeau médical à l’œil gauche (ça ne la choqua pas, après tout, elle avait bien teint ses cheveux en rouge, et NON, ce n'était pas du rose) qui paraissait troublée. Paraissait serait un petit mot, son corps transpirait la peur. Elle soupira, se demandant ce qu'elle devait faire (partagée entre son devoir de professeur et son égo). Mais après tout, qu'avait-elle à y perdre ? Rien. C'est donc pour ça qu'elle se dirigea vers l'autre, ignorant le regard lourd de la bibliothécaire dans son dos.

Lorsqu'elle arriva à côté d'elle, la jeune femme posa sa main sur son épaule, comme pour la réveiller d'elle ne savait elle-même pas quoi et lui adressa la parole. Un geste automatique, qu'elle n'avait même pas contrôlé. Après tout, son corps avait agi de façon instinctive.

« Hé, gamine, qu'est-ce qu'il y a ? Tu trembles comme une feuille ! » dit-elle d'un ton qui, néanmoins, ne portait aucune trace d'inquiétude.

Luce entendit alors des rires qui venaient de derrière la porte. vu qu'ils étaient plutôt graves, elle doutait fortement que ce soit des jeunes filles qui riaient ainsi, elle en conclut donc qu'il s'agissait d'élèves de sexe masculin qui s'étaient installés ici. Facile à comprendre, ces idiots d'élèves stationnaient souvent devant des portes sans raison, comme s'il s'agissait du meilleur endroit au monde pour discuter. Elle fronça les sourcils, se concentrant à nouveau sur l'élève tremblante.

« T'as un problème avec les gars derrière ? Ils t'ont fait quelque chose ? » marmonna-t-elle, car elle préférait ne pas être entendue.

Allez savoir pourquoi elle s'intéressait aux peurs d'une fille quelconque qu'elle aurait croisé ici, elle ne le savait pas elle-même. Bah, ça ne serait un problème pour personne, de toute façon. Comme si quelqu'un avait une idée de ce qui passait par sa tête, en même temps. Si vous trouvez quelqu'un dont c'est le cas, alors félicitations, vous êtes un menteur professionnel.
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MessageSujet: Re: — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH.   — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. 80PZADim 25 Mar - 16:03

Nous connaissons tous ce bon vieux passage de film d'horreur dans lequel, comme une fleur, le méchant tueur en série/monstre/fantôme/zombie (rayez la mention inutile) arrive derrière le protagoniste et lui pose naturellement une main sur l'épaule. Le héros a alors trois choix : crier, s'enfuir (voire même les deux) ou taper la discute avec l’antagoniste afin de comprendre la source de sa folie meurtrière.

... Sauf que la bibliothèque n'était point le décor d'une pareille scène. Elizabeth, désorientée par sa peur panique, ne prit conscience de la présence d'une personne que lors de ce fameux contact ; elle enchaîna successivement un hoquet de surprise, un sursaut et un pivot spontané afin de faire face à son "agresseur". Son œil unique s'écarquilla d'étonnement. Elle ... ?

Hé, gamine, qu'est-ce qu'il y a ? Tu trembles comme une feuille !

Le ton employé par Miss Specchio, professeur d'histoire de l'établissement, se voulait volontairement neutre, mais la brune y détecta néanmoins une pointe de curiosité. Des rires provenant de l'extérieur attirèrent son attention, et elle sentit ses dents se planter dans sa lèvre inférieure contre son gré. Les garçons semblaient décider à ne pas vouloir quitter leur lieu de discussion. Comment allait-elle bien pouvoir sortir de la Bibliothèque dans de telles conditions ? La professeur à ses côtés sembla comprendre l'origine de son malaise. Elle passa son regard de la porte à la monophtalme.

T'as un problème avec les gars derrière ? Ils t'ont fait quelque chose ?

Sa voix était basse, confidentielle ; la jeune femme n'avait clairement pas envie que ses propos arrivent à des oreilles indiscrètes. Elizabeth leva les yeux vers sa professeur et plongea son regard dans le sien. Que pouvez-t-elle bien répondre ? « Ils ne m'ont rien fait, du moins pas directement. Voyez-vous, je suis androphobe ... » ... Peut-être qu'user de la parole de ce cas précis serait une erreur. Ainsi, la jeune fille, comme seule réponse, hocha négativement la tête et baissa la tête, gênée. C'était malin, comment allait-elle bien pouvoir expliquer la peur qui l'animait après une telle réponse ?

Allez les gars, j'vous laisse, j'ai un foutu devoir de maths à rattraper. A plus !

La tête de la brune se releva automatiquement et se tourna vers la porte de la bibliothèque, qui venait de se refermer sur un garçon. Elle reconnut sans trop de mal un des sympathiques sportifs qui discutait avec animation il y a de cela quelques instants. Ce dernier s'approcha d'un pas assuré du bureau de la bibliothécaire, qui l'accueillit avec faux-sourire et un regard noir. Rien de bien anormal jusque là, si ce n'était le chemin qu'il avait pris. Sans s'en rendre le compte, le jeune homme était passé à un bon mètre de Miss Specchio et de la monophtalme. La réaction de cette dernière avait été immédiatement : après avoir étouffé un cri de terreur, elle s'était retranchée derrière la professeur d'histoire, et fixait d'un air terrorisé le nouvel arrivant.

... Aucune crédibilité.


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MessageSujet: Re: — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH.   — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. 80PZALun 26 Mar - 22:02

— La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. Qsdsdq11

« L'incompréhension le plus souvent ne vient pas d'un manque d'intelligence mais d'un manque de sens. »

Bon, là, elle était définitivement perdue.

Si elle ne l'était pas, alors elle était au moins en chemin. Premièrement, l'adolescent avait affirmé ne pas avoir de soucis avec les individus derrière la porte, ce qui était en totale contradiction avec ce qu'elle voyait. Deuxièmement, après que le sportif extraverti soit passé à côté d'eux, elle avait étouffé un cri de terreur et s'était... S'était cachée derrière elle. Inutile que son affirmation précédent volait en petits morceaux lorsque l'on voyait cela. Et si quelque chose frustrait Luce, c'était quand elle ne comprenait pas ce qui se passait. Voyez ça comme de la puérilité où son égo blessé, mais cela reste du pareil au même. Elle eut tout juste le temps de se retourner pour cacher l'adolescente dans ses bras, ce qui empêchait le jeune homme de voir qui avait crié. Les autres observaient l'endroit où elle se trouvait, cherchant qui s'était aussi bruyamment exclamé, mais vu que Luce faisait bien attention à cacher l'élève, personne ne la vit

Grommelant quelque chose d'incompréhensible dans sa langue natale (des jurons sûrement)-décidément c'était la journée-, l'italienne se pinça l'arrête du nez, se demandant ce qu'elle devait faire, se pinça le nez avant de relâcher la jeune fille aux cheveux noirs. Elle la dévisagea fortement, pesant le pour et le contre de la situation. Lui poser des questions de manière sèche ne serait probablement pas un bon choix, car elle risquerait de paniquer encore plus ; et elle n'avait pas envie qu'elle aille se plaindre chez le directeur (après tout, Luce traumatisait déjà assez ses étudiants). Donc la seule solution équitable serait de chercher à comprendre (DELICATEMENT, le mot à retenir est DELICATEMENT) le problème et le résoudre... Ou du moins en parti, pour qu'on ne l'accuse pas de ne pas faire son job. D'ailleurs, elle n'avait jamais compris pourquoi les professeurs devaient faire attention aux élèves... Ils n'étaient pas des nounous, non ? Oublions ce passage, il ne servait strictement à rien (remarque, le reste non plus)

« Euh... Alors si il ne t'a rien fait, il s'est passé quelque chose entre toi et lui ? J'veux dire... » balbutia-t-elle, ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait autour d'elle

Elle cherchait ses mots et en même temps, c'était bien naturel ; elle n'avait jamais été douée avec les gosses. Dans toute son enfance et son adolescence, le monde sombre où elle avait vécu ne lui avait jamais fait entrer en contact avec de jeunes enfants, et elle n'avait jamais eu de sœur ou de frère pour connaître ça. Après, pourquoi est-elle devenu professeur si elle ne s'y connaissait absolument pas en mômes ? Très bonne question ; actuellement, elle se la posait tout les soirs en corrigeant ses copies et en se retenant de se pendre en voyant les anneries écrites par les idiots qui étaient censés être ses élèves (et moi, le narrateur, j'ai définitivement besoin de repos, c'est à mon tour d'écrire n'importe quoi). Il ne se passa pas plus de quelques secondes, avant que sa voix ne redevienne plus franche et vide d'hésitation.

« T'es sorti avec lui et vous vous êtes séparés ? Ou il est juste flippant pour toi ? »

Idées foireuses, bonsoir. En même temps, quand on ne sait pas quoi dire, on sort un peu près tout et n'importe quoi, c'est bien connu. En réalité, cette phrase typique est juste une excuse que se donne ceux qui sortent de pareilles énormités. On ne va pas leur en vouloir ; leur vie de tout les jours doit déjà être assez difficile. Mais pour Luce, c'était différent. Oui, car hurler des injures en italien à des adolescents, beugler contre le premier problème et être sur la défensive vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ça n'aide absolument pas à s'ouvrir aux autres, alors pour les aider, vous pensez.. Avec un peu de chance, il devrait pleuvoir dans peu de temps ; Luce qui se noie dans des sables mouvants pour comprendre quelque chose, c'est toujours rare, mais bon sang ce que c'est amusant. Quand je vous dis que les tsundere sont franchement marrant(e)s à voir, je ne mens pas ! Et puis qui irait en parler, de ce moment de faiblesse ? Tous savaient qu'elle s'occupait personnellement de ceux qui osaient lancer des rumeurs sur son compte -la dernière en passant concernait ses cheveux-, et pas un ne tenterait de la déranger : question de survie.

Elle jeta des coups d'oeil distraits, faisant attention à ce que personne ne les fixe et que le sportif de tout à l'heure ne revienne pas. D'accord, il ne le ferait sûrement pas, mais il valait mieux faire attention ; après tout, la jeune fille ne savait pas ce qui avait déclenché la panique de la jeune fille et elle préférait largement éviter que cela ne se reproduise, rien que pour ses oreilles (qui n'auraient pas supportées un deuxième cri devant elles). Et aussi parce que là, c'était déjà la grosse galère, alors pas besoin d'en rajouter. Non vraiment, je vous assure.
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MessageSujet: Re: — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH.   — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. 80PZASam 31 Mar - 12:30

On nageait en plein délire.

Pendant quelques instants, la brune crût à une blague de mauvais goût. Une farce. Voire même un private joke, soyons fous. Mais le silence soudain qui s'installa entre sa professeur et elle lui assura pertinemment l'honnêteté des paroles de miss Specchio. Elle, androphobe pure et dure, sortir avec un garçon ? Cette idée lui parût tellement absurde qu'elle ne pût retenir un rire nerveux, qu'elle stoppa immédiatement lorsque que son œil croisa le regard froid de la rousse. Il n'y avait aucune once d'amusement de ses yeux rubis ; seulement un profond sentiment de confusion. C'était prévisible : personne n'aurait pensé ne serait-ce une seule seconde qu'une jeune fille apeurée à la vue d'un garçon serait androphobe. Il y avait mille raisons pour être terrifié par la vue de quelque chose — ou, dans ce cas précis, de quelqu'un — : la phobie n'était qu'un cas parmi tant d'autre.

Elizabeth fit un petit pas en arrière et scruta attentivement la bibliothèque. A son grand soulagement, le sportif de tout à l'heure avait eu la bonne idée de s'installer à une distance on ne peut plus convenable de sa position : ses devoirs lui prendraient sûrement du temps, assez en tous cas pour laisser la brune s'enfuir. Seul bémol : les amis du garçon n'avaient toujours pas quitté leur lieu du discussion. En conclusion, la monophtalme était coincée. Littéralement coincée. Elle déglutit bruyamment, réfléchissant au meilleur moyen de se sortir d'une telle situation ; mais rien de décent ne lui vint à l'esprit. Je fais quoi maintenant, moi ?

Sans décrocher le moindre mot, la jeune fille s'approcha d'une table libre non loin de là et s'installa sur une chaise. Après avoir posé son livre sur la table, elle invita la professeur d'histoire à s’attabler en face d'elle. C'est une de mes professeurs. Elle mérite bien de savoir, non ? Le regard fuyant de la brune se perdit sur une pile de livres posée à ses côtés. Devait-elle vraiment aborder le sujet avec ... "une étrangère" ? Sa raison lui ordonnait de ne dire mot sur son androphobie ; mais allait-elle devoir l'écouter dans une telle situation ? Elizabeth était dans l'impasse. Elle ne pouvait ni avancer, ni reculer. Peut-être trouverait-elle un moyen de s'en sortir avec l'aide de sa professeur ... Aider les élèves n'était pas un des rôles fondamentaux d'un professeur ?

Je suis ...

Arrêt net. Reprise de souffle. Sa voix se voulait basse, confidentielle. La brune leva la tête et planta son regard dans celui de miss Specchio.

... androphobe.

Tant de soucis pour trois malheureux mots ; décidément. Le cœur battant, la brune sentit un lourd poids s'enlevait de ses épaules. Maintenant que la professeur était au courant, peut-être pourrait-elle l'aider à se sortir de là !

... Du moins, elle l'espérait.


Dernière édition par Elizabeth Carter le Dim 22 Avr - 18:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH.   — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. 80PZASam 7 Avr - 9:28

— La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. Komach10

« Il n'est point de secrets que le temps ne révèle. »

Luce avait toujours eu une vision particulière des secrets.

Enfant, elle en avait été recouverte, avait baigné dans les mensonges depuis qu'elle pouvait comprendre les mots de ses parents. L'italienne n'avait jamais cherché à découvrir ce qui se cachait sous les magnifiques tissus de contrevérités que son père lui tissait à chaque fois qu'elle le voyait. Si Luce n'avait jamais été curieuse et ne s'occupait pas des problèmes des autres, c'était une méthode très simple de carapace qui la protégeait des dangers. C'est sûrement un symbole psychologique, mais la jeune femme n'avait jamais été dérangée par ce qu'elle ignorait et n'avait jamais été du genre à fouiner pour comprendre un peu mieux ce qui se passait autour d'elle. Si tout allait bien, pourquoi s'embêter à s'embourber dans des soucis difficiles à régler ? Appelez cela une sorte de stupidité où une façon de penser remplie de lâcheté, mais elle avait vite compris que se lier aux autres revenait à les aider lorsqu'ils avaient des problèmes. Alors, est-ce que le contraire fonctionnait ? Est-ce qu'aider les autres revenait à se lier à eux ? Pour la spécialiste de l'histoire, il s'agissait là d'une préoccupation qui lui causait énormément de soucis dans sa vie sociale. Tout les jours, elle repoussait les gens avec une facilité effarante, les traitant comme s'ils étaient des moins que rien qui ne valait même pas un coup d’œil. Cette méthode arrogante et agressive fonctionnait parfaitement ; qui lui aurait fait confiance ou se serait confié à elle, sérieusement ?

Voilà donc son dilemme dorénavant. Car il y avait bien une chose dont elle était sûre : elle n'était pas le genre de gentillesse et agréable adulte qui n'hésitait pas une seconde à réconforter les autres. Elle connaissait pertinemment ses défauts et les avouait sans honte ; alors, plus que quiconque, elle savait qu'elle n'était pas quelqu'un à qui l'on faisait confiance aussi facilement où à qui l'on révélait une phobie particulièrement dérangeante et légèrement humiliante. Luce répéta les mots que l'adolescente avait dit et sortit de son état de transe. Elle poussa un grand soupir et s'assit sur la chaise en face de celle de... Attendez, son visage lui disait quelque chose depuis tout à l'heure, et elle n'avait pas énormément d'élève avec un bandeau médical... Elle dévisagea son interlocutrice durant quelques secondes, tentant de se rappeler d'une bribe d'information qui aurait pu lui faire se souvenir du nom de l'élève. Eli... Eliane ? Non. Elisa ? Non plus, mais elle s'en rapprochait. Quelque chose Lendster ? Non, ça c'était un gamin insupportable qui souriait tout le temps. Ah oui, Elizabeth... Euh, Carter, non ? Ah oui, ce nom lui disait quelque chose. Elle aurait franchement eut l'air stupide si elle ne s'était pas souvenue du nom de son élève ; elle était quand même prof', donc...

« Androphobe, hein ? » répéta-t-elle à voix basse.

Elle réfléchit un instant. Non pas qu'elle ne connaissait pas le mot, mais elle se rappelait d'où elle l'avait entendu la première fois. Adolescente, elle avait passé des journées entières à amasser du vocabulaire dans la bibliothèque pour pouvoir s'exprimer de façon soutenue lors des « soirées » qu'organisait son père. Elle se souvenait à peine de la phrase qu'elle avait lu, mais elle se souvenait exactement de ce que cela voulait dire. Les androphobes étaient ceux qui avaient peur de la gente masculine, ce qui n'était pas spécialement très facile à supporter au quotidien. Surtout lorsque vous vivez dans un pensionnat totalement mixte (hormis les salles de bain, rien n'était séparé ici) et à son humble avis, la jeune fille n'en avait pas parlé à beaucoup de monde, ce qui voulait dire qu'elle rentrait directement au stade de... Comment le dire ? Sorte de grande sœur émotionnelle à qui elle confiait ses problèmes ? Pour Luce, qui avait une certaine façon de ne pas supporter parler aux autres, c'était très étrange. Pas gênant, mais disons qu'elle n'avait jamais été habituée à être quelqu'un sur qui l'on pouvait se reposer. Elle passa une main dans ses cheveux et se décida à briser le silence inconfortable qui s'était installé après ses paroles. Après tout, elle avait également pensé à ce qu'elle allait dire. Et pour quelqu'un comme elle, c'était un véritable travail de titan.

« En fait, je sais pas trop quoi te dire, gamine. Je suis pas du genre à donner de la pitié aux autres. Mais par contre, vu que j'ai compris ton problème, maintenant... »

Elle se releva avec un petit rictus sur son visage. Elle repoussa la chaise contre le table et retourna à l'endroit où elle avait pris son livre, une idée derrière la tête. Il était évident que quelqu'un comme elle n'aurait jamais pensé à une méthode simple et inoffensive pour aider une élève, alors elle avait imaginé ce qui ferait le plus de bruit et ferait immédiatement déserter la bibliothèque par tous dans la minute qui suivait. Elle chercha son but pendant plusieurs secondes, fouillant du regard les coins de la salle. Lorsqu'elle l'eut trouvé, elle l'approcha en faisant semblant de s'intéresser aux ouvrages dans l'étagère d'à côté et, quand personne ne l'avait dans son champ de vision, elle actionna l'alarme incendie. Le son strident qui arriva aux oreilles de tous suffit à faire immédiatement se lever les élèves et même la bibliothécaire. Personne ne paniquait ; les nombreuses fausses alertes pour s'entraîner dans le cas d'un véritable incendie avait supprimé la peur dans la tête des gens. Elle s'éloigna rapidement du bouton avec un sourire encore plus grand et retourna à la table où se trouvait mademoiselle Carter. Lorsqu'elle fut arrivé, elle replaça son livre sous ses épaules.

« Tu devrais en profiter et partir dès qu'ils seront tous sortis. Parce que quand ils se rendront compte que quelqu'un a activé l'alarme sans prévenir, tout le monde reviendra à sa place... »

Elle planta ses yeux rouges dans l'unique œil de la même couleur de la jeune fille aux cheveux noirs.

« Bref, si t'as besoin de parler, ragazza... » dit-elle en laissant volontairement la fin de sa phrase en suspens.

Elle avait laissé échapper le dernier mot dans sa langue natale. C'était peut-être intentionnel, allez savoir. En tout cas, le surnom allait rester...
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MessageSujet: Re: — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH.   — La loi de Murphy. (Luce) ◊ FINISH. 80PZALun 9 Avr - 12:03

Elizabeth en avait connu, des extrémistes. Son statut de gosse de riche lui avait permis, entre autre, d'assister à de nombreuses discussions entre d'humbles citoyens et ses géniteurs, pour quelconques raisons qu'elle ne comprenait pas le trois-quart du temps. La brune avait toujours trouvé comique de voir avec quelle humilité ces personnes souhaitaient arriver à leur fin. « Je laverai votre voiture pendant un an entier ! » disait l'un, tandis que l'autre promettait une redevance à vie et divers services accordés çà et là. Mais, du plus loin qu'elle se souvienne, ces personnes n'en étaient jamais venues à mettre leur propre situation en danger pour assouvir leur but. Ou alors, cela ne l'avait pas marqué mentalement. Mais il fallait bien avouer que, sur ce coup-là, Miss Specchio avait fait fort. Allez jusqu'à enfreindre le règlement pour les beaux yeux d'une élève ... La professeur d'histoire/géographie n'avait pas la réputation d'être quelqu'un de tendre. Ni même quelqu'un qui prenait les gens en pitié. Son tempérament se voulait froid, distant, et la monophtalme avait surpris à maintes reprises diverses discussions concernant son emploi. « Comment une personne comme elle peut être prof ? Elle déteste les gamins ! » Au départ, Elizabeth les avait approuvés. Silencieusement, certes, mais elle l'avait fait.

Mais, en vue des circonstances actuelles, elle ne pouvait que revenir sur son premier jugement.

Lorsqu'elle vit la rousse appuyait sèchement sur l'alarme incendie, elle fut prise d'un certain malaise. Pourquoi prenait-elle tant de risques pour elle ? Elle n'aurait eu qu'à attendre quelques heures que plus personne ne soit devant la bibliothèque, et elle aurait pu sortir ... La brune aurait, certes, perdu toute sa fin d'après-midi, mais elle n'aurait pas embarqué une professeur de ses histoires louches de phobie bizarre. Lorsque cette dernière revint vers la table — où était toujours assiégée l'adolescente —, elle lui conseilla simplement de prendre ses affaires et de filer avant que les élèves ne comprennent le canulars. Bien que surprise par son aide si inespérée, l'androphobe bondit de son siège et se dirigea d'un pas lent vers la porte de la bibliothèque. Elle n'avait pas besoin de se presser : les autres élèves ne reviendraient sûrement que d'ici cinq bonnes minutes.

Tout en pressant son précieux livre contre sa poitrine, Elizabeth se retourna pour faire face à sa professeur. Elle ancra son regard carmin dans les yeux cramoisis de la rousse. Un sourire se dessina naturellement sur son visage.

Merci beaucoup ... professoressa.

Et, après s'être balancée quelques instants sur ses pieds, elle tourna les talons, enchaîna quelques foulées rapides pour finalement disparaître derrière l'imposante porte de la pièce.

(FINISH.)
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